mardi 5 janvier 2010, par Yvan Baradel
Dès sa décision de s’installer à Katibougou, ALAD a réfléchi aux actions qui pourraient être menées dès son installation. Le choix s’est notamment porté sur la création d’une Banque de Céréales.
La mise au point de ce dossier s’est faite en liaison avec le Bureau du Comité de Gestion de Katibougou : ensemble, il a fallu mettre au point les principes de fonctionnement de cette structure nouvelle, qui ont fait l’objet d’une convention dont la signature est intervenue le 26 décembre après midi lors du versement de la somme de 1 100 000 FCFA (environ 1677€) pour l’achat de 5,5 tonnes de céréales diverses.
Deux principes ont été retenus :
le comité de gestion assure la responsabilité de la gestion comptable, administrative et financière ; le calcul des prix de vente est de sa seule compétence,
ALAD assure le paiement des équipements nécessaires au bon fonctionnement de la Banque de Céréales ; elle apporte une aide en conseils pour le suivi des comptes, la réalisation des documents permettant un bon suivi des ventes, des stocks.
La remise du premier versement a eu lieu chez le chef de village en présence des conseillers et des membres du Comité de Gestion. En effet, la Banque est à la disposition de l’ensemble des familles du village, aussi a-t-il semblé normal de donner à la petite cérémonie qui a eu lieu un caractère communautaire pour montrer que les actions d’ALAD se situent au niveau de toute la collectivité villageoise.
L’équipement du local de vente et de stockage, qui est situé à l’intérieur de l’enceinte d’A.L.A.D. se fera dans les semaines à venir, le début des ventes se situera vers la mi juin au moment où les cours commencent à monter. Un bilan sera fait et communiqué à l’ensemble des adhérents de l’association via le site Internet.
Principe de la banque de céréales :
ALAD apporte des fonds pour permettre d’acheter des céréales lorsque leur cours est au plus bas (ce que ne peuvent se permettre les villageois qui n’ont pas d’argent devant eux),
Les céréales sont stockées puis revendues quelques mois plus tard lorsque les cours ont monté (et que certains ont alors du mal à acheter les céréales dont ils ont besoin pour vivre).