Nouvelles de Katibougou envoyées par Yvan Baradel
vendredi 5 novembre 2010, par Catherine Fauré
"Voilà une nouvelle étape qui commence.
Après avoir quitté Aubazine (Corrèze) et le froid, j’ai retrouvé la chaleur (dans tous les sens du terme) du Mali !
A l’arrivée à Bamako, j’ai découvert les nouvelles installations de l’aéroport qui facilitent grandement les opérations de passage en douanes (ces dernières me furent d’ailleurs évitées grâce à la compréhension d’un fonctionnaire intéressé par les actions d ’A.L.A.D).
Le trajet fut identique à tous les précédents : circulation très dense, chaussées parsemées de multiples trous, présence de nombreux accidents...
L’entrée dans Katibougou fut périlleuse. La période des pluies a très fortement raviné les chemins, les ornières sont profondes, la conduite demande beaucoup d’attention.
L’ensemble immobilier d’ A.L.A.D. s’est bien comporté. Il y aura quelques raccords de peinture à faire pour faire disparaître les taches provoquées par les pluies abondantes de la saison d’hivernage (les mois d’été en France). Conséquence directe de ces fortes pluies : de très bonnes récoltes pour les villageois !
Après le traditionnel rende-vous chez le chef de village et chez le premier conseiller, avec lesquels les entretiens furent agréables et empreints de beaucoup d’amitié , ce fut la rencontre des bénévoles présents, que j’avais déjà rencontrés en France. Quelques ajustements sont à prévoir dans leurs attributions .
Ce fut, ensuite, la rencontre avec les deux groupements de femmes qui avaient souscrit un micro-crédit ; les sommes engagées ont été remboursées.
Enfin Hugues, chargé sous l’autorité de Françoise du dossier Karité a tenu une réunion pour la mise au point de différents détails techniques.
Le groupe semble s’être bien structuré ; les échanges ont été nombreux.
Pour ma part , j’ai réuni les femmes pour procéder au paiement des 40 kilos de beurre de karité qui ont été conditionnés en France ; la discussion s’est déroulée à l’africaine sans heurts, ni contestation ; chacun a pu s’expliquer sur les prix souhaités.
D’autre part, les cours du soir ont repris avec un effectif de 24 personnes, les femmes commencent à préparer les parcelles du maraîchage.
Les uns et les autres m’ont chargé de vous transmettre leur amitié."